Qui suis-je ?


Cavalière totalement passionnée.
Monitrice diplômée depuis 2008.
J’ai découvert les chevaux grâce à mon grand frère qui montait pour son loisir.
Au début, j’étais effrayée, puis j’ai appris à les connaître.
Enfant, mon rêve était d’être avec eux. A l’école primaire, déjà, je disais à ma maîtresse
que plus tard je serai monitrice et directrice de mon propre centre équestre.
Comme je suis plutôt tenace, je l’ai fait !
J’ai commencé l’équitation à l’âge de 8 ans, ce qui paraît tard comparé aux tout petits de 3
ans qui viennent découvrir l’équitation dans mon centre équestre.
Dans mon apprentissage de cavalière, j’ai connu 3 centres équestres aussi différents les
uns des autres.
Le premier, très classique, de taille moyenne, où on changeait fréquemment de groupe et
de monture ; aucune surveillance ni aide au pansage, ce qui m’a valu mon premier coup
de sabot.
Le second, plutôt gros club, cavalerie importante et rotation régulière de moniteurs, cours
jusqu’à parfois 14 cavaliers, au détriment de la qualité de la relation et de l’enseignement.
Et enfin le troisième, celui où j’ai rencontré Friponne, ma grande copine, qui vit aujourd’hui
une retraite heureuse au Centre Équestre de Lopou.
29976 100452233337034 659041 nPetit club familial, très jolie petite structure, ambiance chaleureuse et bienveillante, suivi
des cavaliers, encadrement au top, chevaux et poneys choyés.
J’en garde un merveilleux et impérissable souvenir.
Je suis toujours en relation avec mon ancienne monitrice et sa mère, ancienne directrice,
qui m’ont tant apporté, si bien qu’aujourd’hui mon centre équestre est à leur image et je
leur garde toute mon amitié et ma reconnaissance.
C’est dans ce club que j’ai passé tous mes galops, participé à de nombreux concours, et
en 2003 et 2004, participé aux Championnats de France de Lamotte-Beuvron avec ma
super Friponne.
Pop black​​​​​​​​​​​​​​Après le collège, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers des études
agricoles et un monitorat.
Ce ne furent pas les​​​​​​​ meilleures années de ma vie.
Le milieu est rude et les gens souvent très durs.
J’ai connu des moments de découragement, de grande fatigue physique et morale, des
moments de solitude vite comblés par le​​​​​​​ soutien de mes proches, notamment mes parents
qui o​​​​​​​nt cru​​​​​​​ en moi, en mes rêves et m’ont soutenue depuis le début.
Ma mère avait toujours le mot juste et l’optimisme pour me
regonfler le moral, mon père pour financer les leçons, les inscriptions.
Je croyais à tort arriver dans un univers idyllique où le cheval était le centre de toutes les
attentions, reconnu et respecté comme un outil de travail.

Le plus difficile à vivre pour moi était le manque d’amour et de respect pour ces êtres
sensibles de la part de nombreux soigneurs, éleveurs, enseignants ou formateurs.
J’attendais mon tour pour faire mon exercice et d’un ton cinglant la formatrice me dit :
« Mets-toi là et arrête de passer ton temps à caresser le cheval ». Près de 20 ans plus
tard ces mots sont toujours gravés dans ma mémoire.
Il y a un énorme fossé entre aimer l’équitatio​​​​​​​n et aimer les chevaux, et c’est pourtant la
condition essentielle de la réussite dans ce milieu.
J’aime l’équitation au point de l’enseigner, mais j’aime encore plus les chevaux et cela se
manifeste dans ma façon d’enseigner.
Créer le Centre équestre de Lopou, c’est l’aboutissement de nombreuses années de
réflexions et d’expériences. Le respect et le bien-être des chevaux et des poneys sont
l’âme de ce lieu, dans un site agréable pour les cavaliers et les visiteurs.

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